Situation FOURILLES est situé a à peine trois kilomètres de CHANTELLE, une douzaine de SAINT POURCAIN SUR SIOULE, et à trente de VICHY, dans une grande plaine arrosée par la BOUBLE, et son petit affluent : le BOUBLON. La commune s’étend sur 698 hectares, et fait partie de la communauté de communes de SAINT POURCAIN SIOULE LIMAGNE. L’origine du nom : peut-être la contraction de forêt et ruisseau. Population Les habitants s’appellent les FOURILLOIS. Aujourd’hui le village compte 208 habitants, soit une légère progression au cours des six dernières années (188 habitants en 2006), qui peut s’expliquer par l’arrivée de nouveaux habitants, jeunes, ayant des enfants de moins de vingt ans, suite, soit à l’achat ou à la location de maisons laissées vacantes, principalement suite à des décès.
Le bourg FOURILLES est un bourg dont l’aspect plait au visiteur, grâce notamment à une grande place ombragée de vieux arbres, au fond de laquelle se situent l’église, et sur le côté gauche, la mairie. Au centre de cette place est érigé le monument aux morts, en forme d’obélisque, sur lequel sont disposés croix de guerre, médaille militaire et palme. Auparavant à cet endroit, se dressait « une croix commémorative », encore appelée « croix de missions ». Son socle de pierre portant la date de 1869, a été déplacé sur la gauche. Une nouvelle croix en pierre a été déposée, et bénie en 1959. L’église SAINT SATURNIN dont le style était celui du XII siècle, a été réparée en 1752 car le presbytère menaçait ruine. En 1885, l’église est agrandie d’une petite abside, d’une nef et d’un clocher formant la façade principale. Ce clocher en brique rouge, couvert d’une courte flèche en ardoise est flanquée d’une petite tour d’escalier à l’angle sud est. En 1923, une horloge a été installée dans le clocher. Elle devait être remontée une fois par semaine. Elle a été remplacée par une horloge électrique. L’ancienne se trouve actuellement au musée de CHARROUX. Suite au terrible orage de grêle qui s’est abattu sur le village, en 2003, la toiture a été entièrement refaite. L’ensemble des façades de l’église a été ravalé en 2007 et 2008. Après le décrépissage, on voit très bien l’ancienne entrée fermée par de petites pierres et l’arc de la porte primitive sur la façade ouest. Une mairie « trois pièces » a été conçue lors de la fermeture de l’école. Un bureau pour le maire a été aménagé, et le secrétariat agrandi. Une salle de classe a été transformée en salle du conseil et des mariages, et une autre en bibliothèque. Le logement des instituteurs a été conservé et mis en location. A noter que la « MARIANNE » de FOURILLES est une œuvre de série achetée à ce moment là, chez le fournisseur « BERGER-LEVRAULT ». Le local de l’agence postale, situé juste à côté de l’église, a été lors de la fermeture de celle-ci, réaménagé en maison d’habitation, et mis en location. Le quartier de la gare : un grand espace vert, et deux constructions… La gare de FOURILLES a été construite en 1885 et 1886. En 1939, la ligne allant de BELLENAVES à PARAY LE MONIALfut définitivement fermée, et a entraîné par voie de conséquence, la fermeture de la gare. Après quelques années d’inactivité, cette gare a été réaménagée en école, puis transformée en salle polyvalente à partir de 1978. Au fil des ans ce bâtiment a été agrandi et sert de salle de réception pour la mairie ou les particuliers. En 2007, suite au décès de Gabrielle MAZEROLLE, la commune a reçu en legs, sa maison d’habitation. Le conseil municipal a décidé de sa vente et d’affecter le produit de celle-ci, à la construction d’une maison des associations, qui porte le nom de la généreuse donatrice et qui fut inaugurée en octobre 2010. Autres curiosités à voir Le château de FOURILLES Sur la route de SAINT POURCAIN SUR SIOULE, se situe le château qui se compose d’un grand corps rectangulaire à lucarnes de pierre, dont la façade sud s’appuie sur une grosse tour ronde. Au nord sur la cour, existe une tour carrée d’escalier, en grande partie reconstruite lors de récentes réparations. A cinquante mètres environ du logis, au sud-ouest, une très forte tour, au toit trop élevé pour la hauteur des murs, ce qui indique une modification peu ancienne, marque probablement un des angles de la primitive enceinte : c’est le pigeonnier. A ses pieds s’ouvrent encore des restes de fossés que remplissaient les eaux amenées du BOUBLON. Ce château a été restauré et remanié au siècle dernier. Tous ses abords ont été modernisés, et dans un parc tracé autour de l’édifice, les arbres qui poussent vigoureusement encadrent l’habitation. Ce château est privé et ne se visite pas.
Borde, mot de basse latinité, signifie maison d’habitation, métairie. Ancien fief dont on pouvait encore voir, au début du siècle dernier, une tour carrée, vestige d’un château seigneurial qui a appartenu à la famille des Chareil puisqu’on y rencontrait leur blason sculté. Le Colombier Plus au nord en allant à SAINT POURCAIN, passe la rivière la BOUBLE. Le Colombier de BLANZAT, encore bien conservé a donné son nom à ce hameau. La Mivoie : Maison forte Au sud – est de la commune se trouve la terre et la maison forte de la Mivoie. Ensemble rural ancien avec pigeonnier rectangulaire unique, précédant une maison bourbonnaise du XVII, accessible par une belle allée seigneuriale bordée d’arbres. Le pont-romain Dit aussi, Pont Neuf est une curiosité atypique, dont la construction en pierre date de l’époque romaine. Ce pont est construit sur deux parcelles privées, appartenant à deux communes différentes : CHANTELLE et FOURILLES. Il est classé au patrimoine, et comprend trois arches dont deux sont visibles, la troisième étant enterrée. Poids public Dit la bascule, n’est plus en service depuis 1997. Située au cœur du village, elle fait l’objet de curiosité. A noter que le plateau en bois a été réhabilité en février 2007. Les quatre piliers Au Moyen Age, la justice « chanteloise » était sévère et, nombreuses les exécutions pratiquées. Quand le supplice de la roue lui était épargné, le condamné était simplement pendu par le cou jusqu’à ce que mort s’en suive. Pour frapper les esprits que la civilisation n’avait pas suffisamment adoucis, les suppliciés, quelle que fût leur catégorie, étaient ensuite transportés aux quatre piliers, plateau situé en face de plusieurs communes, et sur le chemin le plus fréquenté (avenue de Saint Pourçain). Le Moulin Il est situé sur un bief de plus d’un kilomètre de longueur, environ 650 mètres en amont et 500 mètres en aval en déviation d’une partie du cours de la BOUBLE. L’alimentation du bief se fait grâce à un barrage : l’écluse, d’environ 150 mètres, réalisé en pierre sèche, c'est-à-dire sans chaux, ciment ni béton. Le premier meunier connu, en 1671, est Philippe LUCAS, auparavant meunier à Truelle. Le moulin, à deux tournants, était en réalité composé de deux moulins distincts, respectivement de 100 et 90 mètres carrés abritant deux familles de meuniers. Avant 1868, il est difficile de dire dans lequel des deux moulins, les différents meuniers, maîtres meuniers, meuniers fermiers, propriétaires meuniers, exerçaient leur activité. En 1868 Joseph MEUNIER réunit les deux moulins en ouvrant le mur qui les réunissait. En 1892 Jean Baptiste SANCELME y est meunier-fermier. En 1895, Henri CHARDON DU RANQUET, propriétaire du château de FOURILLES, vend le moulin à Claude ALLIER le jeune, clerc de notaire à PARIS. En 1926 jean Baptiste SANCELME, dit Noël, prend la succession de son père. En 1946, la famille ALLIER vend le moulin à la société « le Moulin de FOURILLES », L’arrêt du moulin fut constaté par la chambre de commerce en 1968. Charles SANCELME en a été le dernier meunier. |
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